Un décalage entre capacités intellectuelles et fonctions motrices
L’Association pour la recherche et le développement psychomoteur a montré qu’il existe chez certains enfants un décalage entre leurs fonctions psychiques et leur capacité de réalisation pratique. Les enfants au QI élevé peuvent souffrir d’une dysharmonie entre compréhension et comportement. Leurs capacités à penser, comprendre, analyser sont importantes, mais leur façon d’agir reste celle d’un enfant plus jeune, ce qui peut nuire à l’apprentissage de l’écriture.
En effet, écrire est l’activité la plus complexe, elle demande beaucoup de compétences à la fois : il faut contrôler ses mouvements, être conscient de la position de son corps, s’organiser dans le temps et l’espace… Cela demande beaucoup d’efforts et va mettre en difficulté les élèves souffrant de dysharmonie.
Accompagner ces troubles le plus tôt possible
Il existe plusieurs degrés de gravité, allant de la simple difficulté d’exécution d’une tâche à l’échec scolaire caractérisé. Parmi tous ces enfants souffrant de dysharmonie, on peut distinguer deux grands groupes : les enfants ayant des troubles de la concentration, par exemple de l’hyperactivité couplée à de l’anxiété, mais aussi des enfants ayant des difficultés à contrôler leurs gestes.
Il est essentiel de diagnostiquer et d’accompagner le plus rapidement possible ces enfants. On pourrait croire que leur QI élevé sera suffisant pour permettre de surmonter les difficultés, mais il n’en est rien. Un bilan psychomoteur est essentiel pour mettre en place un suivi adapté : organisation, conscience du corps, relaxation, accompagnement individuel avec conseils personnalisés, tout doit être mis en oeuvre pour permettre à l’enfant de changer sa manière de faire et de prendre de nouveaux repères avec son corps.
